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Le fin mot de l’histoire

Publié le 30 sep 2011Lecture 1 min

Épisode 1- Enregistreurs ECG longue durée

A. LAZARUS, InParys

Cinq ans après un infarctus antérieur non compliqué sur une sténose isolée interventriculaire antérieure, cette femme de 71 ans présente en quelques mois, sous un traitement médicamenteux stable depuis des années, trois épisodes syncopaux non documentés et des lipothymies.

L’ECG ne montre pas de trouble rythmique ou conductif, le massage sinocarotidien est négatif et les Holters ne révèlent que quelques très courtes salves atriales. L’exploration électrophysiologique endocavitaire retrouve une fonction sinusale normale de même que la conduction intra et infra-hissienne, avec une stimulation atriale et ventriculaire programmées négatives. Devant la persistance d’épisodes lipothymiques, un enregistreur ECG sous-cutané est implanté en avril 2011. Un mois plus tard, elle consulte suite à un nouveau malaise survenu le 15 mai un peu après midi. Le tracé mémorisé automatiquement (critère : asystolie > 3 s) révèle, à l’heure des symptômes, une pause de 4,2 s par bloc sino-atrial complet (figure), probablement organique, favorisé par un traitement bêtabloquant par ailleurs nécessaire pour sa cardiopathie ischémique. Un stimulateur cardiaque est donc implanté, avec explantation de l’enregistreur ECG, et la patiente est depuis lors asymptomatique. Les enregistreurs ECG de longue durée, implantables ou non, font partie de l’arsenal diagnostique des syncopes inexpliquées(1,2).  

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