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Rythmologie et rythmo interventionnelle

Publié le 13 sep 2005Lecture 2 min

Syndrome de pacemaker VVI

M. SAMAR, CH de Moissac

Monsieur F., âgé de 77 ans, porteur d’un stimulateur cardiaque VVI depuis 3 ans pour dysfonctionnement sinusal, est hospitalisé pour une dyspnée d’effort ayant tendance à s’aggraver, une gêne thoracique et des pulsations cervicales désagréables.

Observation - L’ECG initial (figure 1) montre un rythme électroentraîné ventriculaire à 70 bpm avec onde P rétrograde. Figure 1. ECG sans aimant. - L’échographie cardiaque transthoracique initiale (figure 2) montre une fraction d’éjection à 50 %, une VTI dans la chambre de chasse à 15 cm/s et l’absence d’onde A mitrale. Figure 2. VTI chambre chasse VG = 15 et absence d’onde A mitrale. - On procède à un réglage de la fréquence de base à 45 bpm avec hystérésis, faisant réapparaître un rythme sinusal à QRS fins (figure 3), ce qui se traduit par une nette amélioration clinique. Figure 3. ECG : rythme spontané. - L’échographie cardiaque transthoracique de contrôle montre une VTI dans la chambre de chasse à 20 cm/s et la réapparition de l’onde A mitrale (figure 4). Figure 4. VTI chambre de chasse à 21 et réapparition de l’onde A mitrale. Discussion - Il s’agit d’un syndrome de pacemaker VVI survenant dans 5 à 10 % des cas par une conduction rétrograde V-A (P rétrograde). La contraction auriculaire se faisant à valves auriculo-ventriculaires fermées entraîne une régurgitation du sang des ventricules vers les oreillettes, engendrant une hyperpression auriculaire considérable (ondes « canon »). - On note une diminution du débit cardiaque de 25 % ainsi que la stimulation des réflexes neurohormonaux. - Sur le plan clinique, le syndrome du pacemaker entraîne une dyspnée, une asthénie, des douleurs thoraciques atypiques, des malaises lipothymiques ainsi qu’une chute de la tension artérielle au moment où le pacemaker se déclenche.   Conduite à tenir Elle consiste à rétablir le synchronisme auriculo-ventriculaire par la programmation d’une hystérésis, la diminution des fréquences d’entraînement de base et/ou l’atrialisation.

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