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Cas clinique

Publié le 25 mar 2024Lecture 1 min

CAS CLINIQUE - Deux pour le prix d’un…

Aurélien HOSTALRICH, Chirurgie vaculaire, CHU de Toulouse

Il s’agit d’un patient de 72 ans en surpoids, diabétique de type 2, porteur d’une BPCO post-tabagique de stade 2 et d’une cardiopathie ischémie stable avec FEVG à 50 %. Il se présente en consultation en juin 2023 car depuis plusieurs semaines il a de plus en plus de douleurs abdominales. Il se sait porteur d’un anévrysme de l’aorte abdominale (AAA) depuis début 2020 qui a été mesuré à cet époque à 52 mm mais n’avait pas souhaité consulter depuis 3 ans par peur de la Covid.

L’angioscanner (figure 1 A et B) retrouve une aorte thoracique calcifiée à bord parallèle dans sa partie proximale et moyenne, puis un anévrysme sacciforme antérieur de la jonction thoraco-abdominale de 67 mm. Il n’existe pas de collet distal avec un tronc cœliaque (TC) qui nait de la terminaison de cette anévrysme et une artère mésentérique supérieure (AMS) uniquement 11 mm plus bas. Il existe ensuite 15 mm d’aorte saine avant l’artère rénale gauche et les deux artères rénales droites naissent à la même hauteur. Une paire d’artère lombaire est perméable à hauteur des artères rénales. Puis on retrouve l’anévrysme sous-rénal connu à collet proximal évasé, allant de 24 à 28 mm de diamètre et mesurant à présent 97 mm, comprenant la bifurcation aortique avec des axes iliaques calcifiés sans sténose. La palpation de l’abdomen retrouve une masse battante sensible sans autre anomalie.   Quelle prise en charge proposeriez-vous ?

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