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Lu pour vous

Publié le 31 mai 2015Lecture 1 min

Utilisation prolongée du ticagrélor après infarctus du myocarde

O. VARENNE, Hôpital Cochin, Paris

L'étude PEGASUS a inclus un total de 21 162 patients ayant eu un infarctus du myocarde (IDM) 1 à 3 ans auparavant. Ils ont été randomisés en deux groupes : ticagrélor (90 mg x 2/j ou 60 mg x 2 /j) ou placebo. Tous les patients recevaient de l'aspirine et étaient suivis pendant 33 mois. Le critère primaire d'efficacité, composé des décès cardiovasculaires, des IDM et des AVC a été significativement wplus bas chez les patients traités par ticagrélor (7,85 %, 7,77 % et 9,04 % dans les groupes 90 mg x 2,60 mg x 2 et placebo, respectivement) correspondant à des HR à 0,85 (IC 95 % : 0,75 à 0,96 ; p = 0,008) et HR à 0,84 (IC 95 % : 0,74 à 0,95 ; p = 0,004) pour les deux groupes traités par ticagrélor contre placebo.

Le critère primaire de sécurité, le taux de saignement majeur TIMI, était quant à lui plus élevé sous ticagrélor (2,60 % et 2,30 %, respectivement) que sous placebo (1,06 %) (p < 0,001 pour chaque dose contre placebo). Les taux d'hémorragie intracrânienne ou de saignement létal ne sont pas différents quant à eux (0,63 %, 0,71 % et 0,60 %, respectivement). Chez les patients ayant présenté un infarctus du myocarde, le traitement par ticagrélor permet une réduction de la survenue d'événements ischémiques et augmente le risque de saignement grave. Bonaca MP et al. N Engl J Med 2015 ; 372 : 1791-800.

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