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Editorial

Publié le 16 juin 2020Lecture 2 min

Temps virtuel

Yann GOUËFFIC, rédacteur en chef , service de chirurgie vasculaire et endovasculaire, Hôpital Saint-Joseph, Paris

Zoom, Webex Meetings, Join Me, Fuze et autres GoToMeeting nous ont accompagnés ces dernières semaines dans nos vies professionnelles et personnelles confinées.

Grâce à ces outils les sociétés savantes sont restées connectées avec leurs membres, les patients avec leur praticien et déjà nombre de congrès ont « switché » pour un format en ligne. La crise sanitaire a accéléré le recours aux outils numériques qui bon gré mal gré, sont désormais devenus des applications habituelles de nos écrans. Les perspectives de développement et de nouvelles applications sont grandes et modifieront à plus ou moins brève échéance nos pratiques professionnelles. La médecine connectée ou l’intelligence artificielle trouveront rapidement leur place aussi bien dans l’évaluation, le traitement, le suivi des patients vasculaires qui du fait de leur âge avancé, de leurs multiples pathologies et de leur milieu social souvent défavorisé bénéficieront pleinement de ces progrès technologiques. Un prochain numéro de L’Interventionnel reviendra sur la place de l’intelligence artificielle et de la médecine connectée pour la prise en charge des pathologies vasculaires périphériques. Ce numéro 8 associe le traitement endovasculaire des lésions athéromateuses des artères digestives et les modalités de la voie radiale. Alors que la voie radiale est devenue le gold standard pour la voie d’abord des procédures coronaires, elle reste très peu utilisée pour les gestes périphériques. Il est vrai qu’il existe beaucoup de contraintes techniques pour traiter par voie radiale le segment infra-inguinal et que la crainte d’un accident vasculaire cérébral iatrogène relègue les voies hautes en deuxième intention. Cependant, la voie radiale est une excellente alternative à la voie humérale lorsqu’une voie haute s’avère nécessaire, notamment pour le traitement des artères viscérales. Le traitement des artères digestives n’est pas fréquent, mais les praticiens sont régulièrement confrontés à cette prise en charge. Nous revenons également dans ce numéro sur le traitement des lésions athéromateuses des artères digestives qui s’est imposé comme un traitement de première intention pour ce type de lésions. Bonne lecture à tous. Merci pour votre fidélité à L’Interventionnel. Yann Gouëffic Rédacteur en chef

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