Vasculaire en pratique

Nous avons aussi été tous confrontés à des demandes de prise en charge urgentes liées aux complications de ces dispositifs. L’article que nous vous proposons dans ce numéro décrit de façon exhaustive les différents dispositifs intraveineux disponibles sur le marché français et surtout leurs indications. Les auteurs reviennent également sur les complications et leur gestion. Vous apprendrez qu’il existe désormais un diplôme interuniversitaire intitulé « encadrement et gestion de l’activité de pose de dispositifs intraveineux de longue durée, DIVLD ». Enfin, depuis 2022, l’ARS reconnaît la pose de dispositifs d’accès vasculaire de longue durée comme une activité à part entière. En résumé, vous trouverez dans cet article très fouillé tout ce que vous vouliez savoir sur les dispositifs intraveineux et plus encore. À lire ! Et si on sortait de notre routine. Panavasc n’est pas la dernière course subsaharienne mais une coopération médicale moderne entre la France et différents pays d’Afrique concernant la prise en charge des pathologies vasculaires. Alors que les maladies transmissibles représentaient 60 % des incapacités ajustées par année de vie (disability adjusted life-year), il est prévu qu’elles ne représentent plus que 35 % des incapacités ajustées par année de vie à l’horizon 2050. Parallèlement, entre 1990 et 2019, on notait une augmentation de 102 % des décès de cause cardiovasculaire. Le diabète, le tabac et un changement plus global du mode de vie en sont principalement la cause. La prise en charge des pathologies vasculaires devient une préoccupation majeure dans les pays émergeant et Panavasc est un nouveau modèle de coopération que je vous invite à découvrir dans ce numéro. L’actualité vasculaire n’a jamais été aussi dense. Vous pourrez vous plonger dans la rubrique « Lu pour vous » pour vous mettre à jour. Vous découvrirez le dernier cas clinique avec la solution proposée en fin de journal. Enfin, penchez-vous sur la prise en charge endovasculaire des lésions fémoropoplitées proposée par notre collègue espagnole, Mercedes Guerrera, chirurgien vasculaire à Guadalajara.   Bonne lecture !