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La lettre du GACI

Publié le 15 mar 2018Lecture 6 min

Les News du GACI

Patrick DUPOUY, Camille BRASSELET

Nouveau bureau, nouvel enthousiasme. Les News du GACI initiées par le bureau précédent et en particulier par Patrice Guérin sont l’opportunité de faire vivre notre groupe et de vous tenir régulièrement au courant des actions et des interventions de vos représentants. La possibilité que nous donne la revue Cath’Lab de diffuser régulièrement nos messages à toute la communauté de la cardiologie interventionnelle mérite d’être soulignée et remerciée. C’est une « série » dont il ne faut manquer aucun épisode et qui incitera, c’est notre voeu le plus cher, le plus grand nombre d’entre vous à adhérer au GACI.

Le bureau élu. De gauche à droite, en haut : Grégoire Rangé, Michel Pansieri, Patrick Dupouy ; en bas : Antoine Py, Camille Brasselet, Guillaume Cayla.   La parole aux jeunes du bureau du GACI Représentants des jeunes. À gauche : Myriam Akodad ; à droite : Pierre Deharo. C’est avec un très grand enthousiasme que nous avons accepté la mission de représenter les jeunes cardiologues interventionnels auprès du GACI. Il est clair que la cardiologie interventionnelle, spécialité d’avenir, a pris un virage il y a une dizaine d’années… portée par la jeune génération. Le dynamisme est essentiel dans notre discipline et nous allons essayer de l’incarner au mieux. Les cardiologues en formation sont l’avenir de la cardiologie interventionnelle et être à l’écoute de leurs besoins en termes de formation et de compagnonnage est essentiel. Nos objectifs durant ce mandat seront multiples. Premièrement, il s’agira de relayer les demandes et besoins des jeunes cardiologues interventionnels. Deuxièmement, notre souhait serait d’ouvrir la jeune génération des cardiologues interventionnels à l’international avec des partages d’expériences entre groupes des jeunes cardiologues européens. Dans cette optique, des propositions de sessions communes entre groupes « jeunes » italiens et français sont en cours d’élaboration pour les congrès à venir. Troisièmement nous souhaiterions mettre à jour l’offre de Fellowship proposée en France pour permettre aux jeunes cardiologues en quête de terrain de formation de trouver la structure correspondant au mieux à leurs attentes et à leur profil. Les jeunes cardiologues en formation, en particulier ceux inscrits au DIU et les membres du Collège des cardiologues en formation seront donc notre source de motivation et d’action. Nous serons à leur écoute et prêts à leur fournir des opportunités. Celles-ci pourront correspondre à des offres de formations techniques ou scientifiques, des participations et organisation de congrès, ateliers divers… Au travail ! Myriam AKODAD, Pierre DEHARO, pour le bureau du GACI. L’ambulatoire, un enjeu majeur de santé publique À l’heure où l’on ne parle plus que de chirurgie ambulatoire et où le nombre de lits d’hospitalisation diminue en permanence, il est anachronique que la cardiologie interventionnelle échappe pour le moment à cette vague déferlante alors que, sur le plan institutionnel l’ambulatoire est considéré comme une priorité de santé publique. Les cardiologues interventionnels seraient-ils trop conservateurs ? La cardiologie interventionnelle est-elle incompatible avec l’ambulatoire ? Ou de façon moins prosaïque, les conditions administratives actuelles sont-elles un frein au développement de ce type de prise en charge ? Le GACI a décidé de se saisir de la question, d’interpeller les tutelles et de représenter les cardiologues interventionnels français dans les discussions à venir. Une Task Force a été constituée avec des représentants du bureau du GACI et des collègues français et experts reconnus dans cette problématique. Une enquête nationale vous sera prochainement proposée pour faire l’état des lieux de l’ambulatoire dans notre spécialité, tant diagnostique que thérapeutique. De nombreux registres monocentriques français ont montré la faisabilité et l’innocuité de la sortie le jour même d’une angioplastie coronaire par voie radiale, certains registres de vasculaire périphérique l’ont même également validé après abord fémoral. Ces résultats obtenus dans des centres d’excellence sont-ils extrapolables partout et selon quel protocole ? Voilà les questions auxquelles nous allons essayer de répondre afin de peaufiner le dossier à présenter aux tutelles. Nous comptons sur la participation de tous les centres volontaires et sur l’enthousiasme de tous pour mener à bien ce projet prioritaire. Patrick DUPOUY, Michel PANSIERI Le mot du président Philippe COMMEAU, Président.     Pascal MOTREFF , Président sortant. Succéder en tant que président du GACI à René Koning et Pascal Motreff est un gros défi. Travaillant avec eux depuis 2 mandats, j’ai pu apprécier leur compétence, leur rigueur et leur abattage. Ils n’ont pas compté leur temps pour s’engager dans un défi immense que représente la création d’un registre de cardiologie interventionnelle, France PCI. Malgré les difficultés se dressant devant eux, au fur et à mesure de son élaboration, ils ont tenu le cap avec succès : reconnaissance par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), déploiement dans les différentes régions. On touche au but, même si quelques embûches peuvent se dresser ci et là. Pour ceux qui comme moi, il y a 20 ans, ont connu les prémices de registres successivement avortés malgré les efforts de nos collègues Azancot, Bertrand, Meyer, Danchin et bien d’autres, ceci relève d’un véritable exploit qui marquera un tournant dans l’histoire de la cardiologie interventionnelle française. Ma première mission est de finir le travail… Les autres défis Ma deuxième mission est de travailler à la reconnaissance et au développement de l’angioplastie coronaire ambulatoire. Pour cela, il nous faut convaincre les tutelles de la nécessité de valoriser une telle activité, essentiellement en supprimant la borne basse du GHS, véritable frein pour les établissements hospitaliers. Un groupe de travail a été constitué afin de dresser un tableau de l’existant et de faire des propositions au ministère qui a déclaré le développement de la chirurgie ambulatoire comme une priorité absolue. Le troisième défi à relever est de définir les prérequis et les modalités de réalisation du TAVI dans des centres de cardiologie interventionnelle à haut volume mais non dotés de chirurgie cardiaque sur site. Il est licite pour ces centres, dont la plupart des praticiens pratiquent leur TAVI dans des centres tiers, d’aspirer à traiter sur place leurs patients contre-indiqués à la chirurgie ou à très haut risque. Le niveau de sécurité atteint avec un matériel de plus en plus performant doit nous permettre d’étendre le champ d’application de cette merveilleuse technique comme cela a été le cas pour l’angioplastie coronaire il y a 30 ans. Au préalable, il fallait convaincre les tutelles de l’incongruité du maintien des quelques centres de chirurgie cardiaque hors de l’autorisation de TAVI sous l’unique prétexte d’un nombre de RVA chirurgical < 200, valeur devenue obsolète même pour les centres munis de l’autorisation de TAVI. D’ailleurs de la même façon, il faudra convaincre les tutelles de la nécessaire extension de l’autorisation du MitraClip® à l’ensemble des centres de chirurgie cardiaque. Ce programme est vaste et ne pourra être mené à bien qu’avec le soutien actif de notre présidente de la SFC, Martine Gilard, elle-même ancienne présidente du GACI, et espérons-le avec votre soutien, future présidente de l’EAPCI… C’est aussi souligner l’importance l’inscription au GACI... Un GACI fort, c’est l’assurance d’une écoute attentive et bienveillante au plus niveau. Adhérez et rejoignez le GACI, c’est notre intérêt à tous. Philippe COMMEAU, Président du GACI

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