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Publié le 30 nov 2012Lecture 1 min

Risque d’insuffisance cardiaque induit par la stimulation double chambre en cas de maladie du sinus : DANPACE clôt le débat…

F. FOSSATI, Clinique du Bois, Lille

Entre mars 1999 et juin 2008, l’étude multicentrique randomisée danoise DANPACE a comparé la stimulation atriale AAIR à la stimulation double chambre DDDR chez 1 415 patients atteints de maladie du sinus sans altération de la conduction AV.

Aucune différence de mortalité n’a été observée entre les deux groupes. Sur un suivi de 5,4 ± 2,4 ans, il n’y a pas eu non plus de différence entre les deux groupes sur le taux d’hospitalisation pour décompensation cardiaque. Cependant, dans le groupe DDDR, la position apicale de la sonde ventriculaire s’accompagnait d’un taux plus important d’insuffisance cardiaque (HR : 0,67 ; p = 0,05). Enfin, l’incidence de l’insuffisance cardiaque n’est pas corrélée au pourcentage de stimulation ventriculaire qui s’élève à 85 % en moyenne dans le groupe DDDR. Cependant, cette sous-étude comporte des limitations comme l’absence d’évaluation échocardiographique dans le suivi et l’impossibilité de définir clairement la position de la sonde VD dans certains cas. Riahi S et al. on behalf of the DANPACE Investigators. Europace 2012 ; 14 : 1475-82.  

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