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Échocardiographie

Publié le 07 fév 2006Lecture 2 min

L'échocardiographie aujourd'hui : une révolution dans toutes ses dimensions

C. SCHEUBLÉ, Centre Cardiologique du Nord, Saint-Denis

En France, depuis les années 70, la place de l’échocardiographie dans le diagnostic cardiologique n’a cessé de croître. La myopie des autorités cardiologiques étant très forte à l’époque, seuls quelques-uns de nos maîtres pressentaient la place que tiendrait ce moyen d’investigation dans les trente-cinq années à venir.

    Deux véritables « révolutions »   Une révolution technique Il suffit de penser aux immenses étapes qui ont été franchies dans le domaine de l’imagerie : de l’échographie d’amplitude (mode A), au mode temps-mouvement (TM), puis bidimensionnel en temps réel (2D-TR). Dans le même temps, à cette imagerie anatomique s’adjoignait logiquement l’étude des flux grâce à l’effet Doppler sous toutes ses modalités (pulsé, continu, couleur) qui donnait accès à toute l’hémodynamique de façon non invasive.   Une diffusion rapide auprès des cardiologues de ville Cette seconde révolution est également majeure. Alors que l’on pouvait croire ces techniques réservées à quelques laboratoires d’échographie hospitaliers, la baisse des coûts de fabrication liée à la diffusion du matériel a fait que les praticiens de ville se retrouvent presque tous aujourd’hui à la tête de véritables laboratoires d’imagerie et d’hémodynamique. Ce fut un nouveau souffle, une nouvelle passion que de pouvoir comprendre et apporter aux patients : diagnostic, suivi et adaptation thérapeutique, sans recourir en permanence à des services d’hospitalisation.   L’arrivée du 3D Nous ne sommes pas encore au bout de cette évolution, et dans cette troisième phase qui se profile, de nouvelles et incroyables techniques seront à la disposition du cardiologue de ville : c’est le cas de l’échocardiographe tridimensionnel-temps-réel (3D-RT), c’est aussi le cas de la mise sur le marché de produits de contraste sophistiqués qui, par une banale injection veineuse, permettent d’étudier le cœur gauche, au repos ou à l’effort ! Dans ce numéro Intégrale de Cardiologie Pratique, nous montrerons qu’il est possible d’avancer encore vers des moyens diagnostiques ultrasonores de plus en plus précis, accessibles au plus grand nombre. La condition de réussite est de s’appuyer sur les deux piliers du progrès médical que sont : • la connaissance (par l’étude et la formation continue), • l’expérience personnelle, ainsi que la rigueur de cohérence clinique armée de prudence dans l’analyse des informations qui nous sont fournies par toutes nos « machines ».

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