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Publié le 31 déc 2007Lecture 1 min

Registre BMS Rochester : l’incidence des thromboses de stents nus n’est pas négligeable

O. VARENNE, Hôpital Cochin, Paris

L'étude américaine de la Mayo Clinic a étudié ce phénomène dans une population de 4 503 patients consécutifs revascularisés par stents nus entre 1994 et 2000. L’incidence de thrombose était de 0,5 % à 30 jours, 0,8 % à 1 an et 2 % à 10 ans.

Le risque de thrombose tardive (30 j à 1 an) et très tardive (> 1 an) était majoré parmi les patients dont les indications de revascularisation seraient considérées comme hors recommandation en cas de stent actif. La mortalité était augmentée en cas de thrombose tardive et très tardive. L’incidence de la resténose intrastent à 10 ans était de 18,1 % dont un nombre significatif de patients se présentant avec un IDM (2,1 %). En se référant aux définitions ARC des thromboses de stent, on obtient un chiffre de 0,4 % de thrombose par an sur 10 ans, ce qui est assez voisin du chiffre de 0,6 % de thromboses sur stents actifs par an des registres suisse et néerlandais. On peut donc conclure que la thrombose tardive de stent nu était largement sous-estimée. La survenue d’une resténose occlusive associée à un IDM est associée à un pronostic péjoratif. Doyle B et al. Circulation 2007 ; 116 : 2391-8.

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