O. VARENNE, Hôpital Cochin, Paris
Parmi les 4 545 patients, 60 % (2 713/4 545) ont été traités par une valve mécanique et 40 % (1 832/4 545) par une bioprothèse. Sur 1 099 patients appariés sur un score de propensité, 16 % (180/1 099) sont décédés dans le groupe valve mécanique et 20 % (217/1 099) dans le groupe bioprothèse avec un suivi de 6,6 ans (max 17 ans). La survie était plus élevée dans le groupe traité par valve mécanique à 5, 10 et 15 ans : 92, 79, et 59 % versus 89, 75, et 50 % respectivement (HR : 1,34 ; IC 95 % : 1,09-1,66 ; p = 0,006). Aucune différence en termes d’AVC n’était retrouvée. Le risque de réintervention était plus haut et le risque d’hémorragie plus bas en cas de remplacement par valve biologique.
Les patients de 50 à 69 ans traités par valves mécaniques ont une meilleure survie, moins de réinterventions mais plus d’hémorragies que ceux traités par bioprothèses.
Glaser N et al. Eur Heart J 2016 37 ; 2658-67.