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Congrès et symposiums

Publié le 28 sep 2010Lecture 3 min

Maximiser les bénéfices dans la prise en charge de l’HTA avec Preterax 2,5 et Bipreterax 5

P. ATTALI

ESH
L'HTA reste actuellement la principale cause de morbi-mortalité CV. Même si un progrès a été récemment constaté quant au pourcentage de normalisation de la PA, autour de 50 % en France, des progrès sont encore nécessaires.
Une plurithérapie anti-hypertensive faiblement dosée périndopril/indapamide, indiquée en première intention, a démontré son utilité à la fois sur le contrôle de la PA, mais également sur la prévention des organes cibles, y compris chez les patients à haut risque, comme les diabètiques de type 2.

Plus loin dans le contrôle tensionnel : l’étude STRATHE Une plurithérapie anti-hypertensive faiblement dosée prescrite d’emblée est plus efficace sur le contrôle tensionnel que la stratégie « pas à pas » ou séquentielle. L’étude STRATHE a comparé ces trois stratégies avec respectivement les traitements suivants : la stratégie périndopril/indapamide, (Preterax 2,5 ou Bipreterax 5) ; l’augmentation des doses de valsartan (40 jusqu’à 80 mg) ; la séquence aténolol 50 mg, losartan 50 mg, puis amlodipine 5 mg. Au terme de cette étude, l’association fixe faiblement dosée a favorisé la normalisation de la PA chez 51,6 % des patients, contre 41,8 % pour la stratégie pas à pas, et 41,5 % pour la stratégie séquentielle, et ce sans effets indésirables. Plus loin pour contrôler tous les hypertendus : l’étude OPTIMAX L’étude OPTIMAX, essai thérapeutique pragmatique, a montré que les stratégies thérapeutiques basées sur l’association périndopril/indapamide, en initiation d’emblée, en remplacement, ou enfin en add-on, conduisent à des pourcentages élevés de normalisation de la PA. Dans cette étude prospective, 17 938 patients hypertendus (âge moyen 62 ans, PA basale moyenne 162,3/93,6 mmHg) ont été traités par l’équivalent de périndopril 2,5 mg/indapamide 0,625 mg pendant 3 à 6 mois. La PA a été normalisée chez 69,6% dans le groupe initiation, 67,5 % dans le groupe remplacement, et 67,4% dans le groupe Add-on (patients plus fréquemment à haut risque, diabétiques, ou avec une atteinte d’un organe cible). La diminution moyenne de la PA était importante (22,8/12,4 mmHg). Plus loin dans la protection rénale : l’étude PREMIER La plurithérapie faiblement dosée périndopril/indapamide réduit davantage l’incidence de survenue d’une microalbuminurie chez des patients hypertendus diabétiques, que chacun des composants de l’association pris isolément. L’étude PREMIER a aussi montré que lastratégie périndopril/indapamide abaissait plus la PAS, après 12 semaines, que chacune des deux monothérapies (respectivement 12,3 ± 15,0 vs 8,0 ± 16,5 (p = 0,001) et 9,4 ± 14,3 mmHg (p = 0,023). 79,8% des patients chez qui la PA a été normalisée avec cette stratégie ont maintenu ce bénéfice à un an. La tolérance des trois traitements était similaire. Plus loin dans la protection cardiaque : l’étude PIXCEL Une association fixe anti-hypertensive prescrite d’emblée a été plus efficace qu’une monothérapie sur la régression d’une hypertrophie ventriculaire gauche. Ainsi, l’étude PICXEL a comparé ces deux stratégies chez des patients avec une HTA compliquée d’une HVG. Les patients ont reçu une posologie croissante de périndopril/indapamide (n = 284) ou d’énalapril (n = 272). L’index de masse VG, comme la PA, a davantage diminué avec l’association qu’avec la monothérapie (13,6 ± 23,9 g/m2 (p < 0,0001) contre 3,9 ± 23,9 g/m2 (p < 0,005). La tolérance était similaire dans les deux options thérapeutiques. Plus loin dans la prise en charge de l’hypertendu diabétique : l’étude ADVANCE Chez la plupart des patients diabétiques hypertendus, une association anti-hypertensive est nécessaire pour diminuer efficacement la PA, et un bloqueur du SRAA est recommandé en raison de son efficacité sur la réduction de la protéinurie et la préservation à long terme de la fonction rénale. L’essai ADVANCE (n = 11 140), chez des patients atteints de diabète de type 2, a évalué l’utilité de l’association fixe périndopril/indapamide, en plus du traitement standard pouvant inclure d’autres médicaments antihypertenseurs. Après 4 ans, une réduction de la PAS/PAD de 5,6/2,2 mmHg a été observée en faveur du traitement actif. Mais surtout, dans le groupe traité par l’association fixe périndopril/indapamide, il a été constaté une réduction significative (9 %) du critère composite des événements micro- et macro-vasculaires, de la mortalité toutes causes (14 %), des décès cardio-vasculaires (18 %), et des événements rénaux (21 %). L’efficacité sur la microalbuminurie a été observée chez les patients hypertendus mais aussi chez ceux avec une PA normale (figure).   Figure. Étude ADVANCE. En pratique Une plurithérapie antihypertensive faiblement dosée, telle que l’association périndopril/indapamide, devrait être plus souvent prescrite en première intention. En effet, elle augmente le taux de contrôle de la PA, réduit les atteintes des organes cibles, et diminue la mortalité CV et totale, notamment chez les hypertendus diabétiques. D’après un symposium modéré par J. Chalmers (Australie) et G. Mancia (Italie) avec la participation de B. Waeber (Suisse), J.-J. Mourad, (France) et L.-M. Ruilope (Espagne)

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