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Congrès et symposiums

Publié le 28 fév 2013Lecture 3 min

Syndrome d’apnées du sommeil dans l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque : dépister et traiter

P. ATTALI

JESFC

Dépister et traiter le syndrome d'apnées du sommeil dans l'hypertension artérielle D'après J.-J. Mourad (Bobigny) La prévalence de l’HTA en cas de syndrome d’apnées du sommeil est élevée (40 %) et il en est de même de la prévalence d’un syndrome d’apnées du sommeil dans l’HTA (30 % à 40 %). La prévalence de l’HTA augmente en fonction de l’index apnées-hypopnées, indépendamment de l’âge et du degré d’obésité.  Physiologiquement, la PA diminue pendant la nuit d’environ 15 % par rapport au niveau du jour, à la fois pour la PAS et pour la PAD (profil normal « dipper »). Or, dans le syndrome d’apnées obstructives, la PA reste inchangée (non « dipper »), voire augmente durant le sommeil (« riser »). L’activité du système nerveux sympathique est fortement augmentée à la fois par l’hypoxémie et par les interruptions du sommeil.  La prévalence de l’HTA résistante augmente d’autant plus que l’index apnées-hypopnées augmente.  L’effet bénéfique de la ventilation nocturne par pression positive continue sur l’abaissement de la pression artérielle a été établi.  La chronothérapie doit être prise en compte car l’horaire adapté des prises médicamenteuses peut nettement améliorer l’efficacité du traitement antihypertenseur.    Dépister et traiter le syndrome d'apnées du sommeil dans l'insuffisance cardiaque D'après F. Zannad (Nancy) La prévalence du syndrome d’apnées du sommeil dans l’insuffisance cardiaque congestive est élevée, de l’ordre de 50 %, intermédiaire entre celle mesurée dans l’HTA résistante (80 %) et dans la maladie coronaire (30 %).  Les conséquences physiopathologiques du syndrome d’apnées du sommeil sont une importante chute de la saturation sanguine en oxygène, des variations négatives importantes de la pression intrathoracique, une augmentation de la PA et une stimulation sympathique.  Les patients avec une insuffisance cardiaque symptomatique ont fréquemment des difficultés respiratoires liées au sommeil (apnées du sommeil centrales ou obstructives).  Le traitement par la ventilation nocturne par pression positive continue doit être envisagé dans le syndrome d’apnées du sommeil obstructives documenté par un enregistrement polysomnographique.  Les recommandations de la Société américaine d’insuffisance cardiaque préconisent une ventilation nocturne par pression positive continue pour améliorer la capacité fonctionnelle et la qualité de vie.  L’étude randomisée multicentrique SAVE, en ouvert, a pour objectif d’évaluer l’intérêt de la ventilation positive permanente nocturne en plus du traitement standard chez 5 000 sujets à haut risque avec un syndrome d’apnées du sommeil modéré à sévère.   Symposium organisé par la société ResMed Sous la présidence de F. Gagnadoux (Angers) et J.-M. Davy (Montpellier)

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