Jimmy DAVAINE, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris
Il doit se décliner en tailles adaptées au système iliocave (10 à 24 mm de diamètre) et pouvoir couvrir la totalité d'un segment iliaque. Le largage doit être précis et il doit générer peu d'artefacts en cas d'IRM/TDM et doit être durable car les patients sont souvent plus jeunes que atteints de pathologie artérielle.
Ce travail propose un état des lieux du matériel disponible. Le stent bioresorbable Absorb™ BVS (Abbott) a montré des résultats décourageants au niveau coronaire qui ont conduit à son retrait du marché en 2017 mais son épaisseur serait moins un inconvénient dans le système veineux. Son évaluation dans cette indication reste à faire. La plus grande partie de l’expérience du stenting veineux vient de l’utilisation hors IFU du WALLSTENT ™ (Boston Scientific). La perméabilité à 1 an et les taux de resténose vont de 75 à 80 % et de 1 à 10 % selon que l'on parle de pathologie non thrombotique ou post-thrombotique. Sa structure en Elgiloy™ lui confère conformabilité et résistance. Il manque de précision au largage et a une tendance au raccourcissement. Il existe des stents veineux dédiés dont une synthèse est proposée dans le tableau.
Conclusion
Les progrès technologiques permettent d'avoir désormais des stents dédiés à la pathologie veineuse pourvoyeuse d'une morbidité considérable. Ces nouveaux outils doivent être évalués.
Shamimi-Noori SM, Clark TWI. Tech Vasc Interv Radiol 2018 ; (21) : 113-6.