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Éditorial

Publié le 31 mar 2008Lecture 2 min

L’angioplastie malmenée ?

R. CADOR et P. DURAND, Clinique Bizet, Paris

Malgré le peu de recul dont nous disposons, on peut se risquer à dire que l’année 2007 ne restera pas dans les annales de la cardiologie interventionnelle comme un cru exceptionnel : remise en question de la place de l’angioplastie dans le traitement de l’angor stable ou chez les patients tritronculaires, résultats en demi-teinte des registres « real life » sur la sécurité à long terme des stents actifs, place croissante de l’imagerie non invasive, etc. La conséquence, logique, se lit dans les chiffres : pour la première fois, le nombre d’angioplasties est en baisse par rapport à l’année précédente. S’agit-il d’un épiphénomène ou d’une vraie tendance ?

Loin de ce pessimisme ambiant, la rédaction de Cath'Lab considère que l’avenir de la cardiologie interventionnelle restera ensoleillé, dès lors que ses acteurs sauront, par une meilleure information et une meilleure communication, intégrer les progrès technologiques et médicamenteux ainsi que les données scientifiques pour une meilleure pratique. Le scanner coronaire et les endoprothèses aortiques, deux évolutions techniques largement abordées dans ce numéro, sont deux exemples emblématiques. Le corporatisme nous incite évidemment à ne pas laisser d’autres professionnels s’emparer seuls de ces techniques. Mais nous nous devons, pour rester crédibles, d’être plus exigeants sur nos pratiques et notre propre évaluation. Bonne lecture… R. CADOR et P. DURAND

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