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Journal

Brèves

  • Covid-19 : fin de l’urgence sanitaire internationale

    Le Dr Thedros Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a annoncé le 5 mai « avec beaucoup d’espoir » que la Covid-19 ne constituait plus une « urgence sanitaire de portée internationale ». La Covid-19 avait atteint ce niveau d’alerte maximale le 30 janvier 2020. L’organisation onusienne a justifié sa décision par le recul de l’épidémie partout sur la planète, le virus ne tuant plus que 500 personnes par jour dans le monde contre plus de 2 000 en janvier dernier.

  • La loi Rist adoptée, la loi Valletoux bientôt examinée

    Après plusieurs mois de débats et de polémiques, la loi Rist a été définitivement adoptée par le Parlement le 10 mai dernier. Elle prévoit de permettre sous conditions l’accès direct aux infirmières en pratique avancée (IPA), aux kinésithérapeutes et aux orthophonistes. L’Assemblée Nationale devrait désormais examiner une autre proposition de loi sur l’accès aux soins, déposée par l’ancien président de la FHF Frédéric Valletoux, qui pourrait s’enrichir de mesures contraignantes au cours des débats.

  • Les soignants non vaccinés réintégrés

    Vingt mois après leur exclusion du monde médical, les soignants qui ont refusé de se faire vacciner contre la Covid-19 ont été réintégrés par décret le 15 mai dernier. Une décision qui fait suite à un avis favorable à leur réintégration de la Haute Autorité de santé (HAS) du 31 mars. Par ailleurs, les députés ont voté le 4 mai en première lecture la suppression définitive de l’obligation vaccinale, un vote essentiellement symbolique qui a été dénoncé par de nombreux médecins.

  • Lancement d’une fronde tarifaire contre le règlement arbitral

    Depuis la divulgation le 24 avril dernier du règlement arbitral, qui fixe le tarif de la consultation de base à 26,50 euros, soit une augmentation de seulement 1,50 euro, les appels à désobéir au règlement arbitral se multiplient sur les réseaux sociaux. Des médecins annoncent ainsi avoir l’intention de facturer leur consultation 30, voire 50 euros, sous couvert de dépassements d’honoraires. Mais de tels dépassements, s’ils sont systématiques, peuvent être considérés comme abusifs par la CNAM et conduire à de lourdes sanctions pour les médecins frondeurs.

  • Les négociations patinent entre les PH et le gouvernement

    La « grande concertation » promise par le ministre de la Santé François Braun aux syndicats de praticiens hospitaliers (PH) pour évoquer l’attractivité et l’évolution des carrières a rapidement tourné court. Deux réunions prévues début mai ont été annulées sine die par le ministère de la Santé, provoquant la colère des syndicats de PH. Ces derniers exigent notamment une revalorisation des salaires, des astreintes et du travail de nuit ainsi qu’une meilleure prise en compte de la pénibilité, tout cela pouvant être financé par l’encadrement de la rémunération des intérimaires.

  • Une infirmière assassinée par un patient atteint de troubles psychiatriques à Reims

    Une infirmière de 38 ans est morte dans la nuit du 22 au 23 mai dernier après avoir été attaquée à coups de couteau par un patient, au CHU de Reims où elle exerçait. Une secrétaire médicale de 56 ans a également été blessée mais a pu être opérée avec succès. Le tueur a été immédiatement arrêté : il est atteint de troubles psychiatriques et avait déjà commis une attaque au couteau. Ce terrible drame illustre le phénomène d’augmentation de la violence à l’encontre des soignants, alors que des mesures sur ce sujet sont attendues de la part du gouvernement en juin.

  • Fin de vie : les contours de la future loi se dessinent

    Alors qu’Emmanuel Macron a affiché sa volonté qu’une loi légalisant l’aide active à mourir soit présentée au Parlement d’ici la fin de l’été, la ministre des Professionnels de santé, Agnès Firmin Le Bodo, qui portera cette loi, a présenté les grandes lignes de son projet le 21 mai. Il est notamment prévu que l’aide active à mourir soit limitée aux personnes majeures dont le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme. Les médecins refusant de participer à une euthanasie bénéficieront d’une clause de conscience.

  • Un nouveau scandale Raoult

    Le célèbre infectiologue marseillais Didier Raoult, ancien directeur de l’IHU de Marseille, est à nouveau au cœur des polémiques. De nombreux scientifiques l’accusent en effet d’avoir mené une étude clinique non autorisée sur la prétendue efficacité de l’hydroxychloroquine portant sur plus de 30 000 patients atteints de la Covid-19, dont les résultats ont été publiés début avril. Le Pr Raoult et l’IHU récusent ces accusations, prétendant n’avoir mené qu’une étude observationnelle qui n’avait pas à être soumise à autorisation.

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