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HTP-TEC

Publié le 31 mai 2019Lecture 1 min

Place de la scintigraphie pulmonaire dans le diagnostic de l'hypertension pulmonaire thrombo-embolique chronique (HTP-TEC)

Gérard GERTNER, Paris

Du fait de sa grande sensibilité, la scintigraphie de ventilation et de perfusion est l’examen préconisé par les recommandations pour le dépistage d’une HTP-TEC.

Ce sont d’autres examens tels que l’angiographie pulmonaire et le cathétérisme droit, effectués dans un centre expert, qui permettront d’en établir le diagnostic. À noter que la sensibilité de l’angioscanner pour la détection d’une origine post-embolique est insuffisante dans l’HTP-TEC avec des risques de faux négatifs. En revanche, l’angiographie pulmonaire reste l’examen de référence pour confirmer l’étiologie thrombo-embolique chronique et pour évaluer l’opérabilité, mais n’a pas sa place dans le dépistage de l’origine thrombo-embolique de l’HTP. La scintigraphie pulmonaire de ventilation et de perfusion (scintigraphie V/Q) est une méthode d’exploration isotopique qui s’effectue à l’aide de deux traceurs : le technétium 99m pour la perfusion, un gaz radioactif comme Kripton 81m pour la ventilation. Il s’agit d’un examen qui ne comporte pas de contre-indication et qui est sans effets secondaires. Une scintigraphie V/Q normale élimine une étiologie post-embolique. En revanche, une zone pulmonaire normalement ventilée mais non perfusée correspond à une diminution du calibre des vaisseaux, à un épaississement des parois vasculaires ou à des embols et évoque donc avec une forte probabilité une HTP-TEC.   << RETOUR  

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