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Congrès et symposiums

Publié le 14 oct 2014Lecture 2 min

PREFER in VTE : un portrait de la MTEV en Europe

M.D.

ESC

Malgré la fréquence de la maladie thromboembolique veineuse (MTEV), nous disposons d’assez peu de données sur sa prise en charge en vie réelle. D’où l’intérêt du registre prospectif multicentrique réalisé avec le support de Daiichi Sankyo auprès de 381 centres de 7 pays européens. PREFER in VTE a inclus entre janvier et juillet 2014 plus de 3 500 patients qui seront suivis à 1, 3, 6 et 12 mois après un événement TEV. Des résultats intérimaires portant sur 3 125 patients ont été présentés par A. Cohen (Royaume-Uni).

L’analyse des comorbidités révèle un pourcentage important d’hypertension, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale, syndrome métabolique, de même que d’autres pathologies associées non représentées dans les essais cliniques, telles les maladies hépatiques. Environ 30 % des patients sont des fumeurs. En termes de facteurs de risque de MTEV, plus de 15 % ont un antécédent de maladie cancéreuse, près de 6 % prennent des estrogènes ; tous les autres facteurs de risque classiques (immobilisation, chirurgie, etc.) sont retrouvés dans les proportions habituelles, l’existence d’une thrombophilie connue chez moins de 10 %. La prévalence des maladies cardiovasculaires est très élevée (IDM, maladie coronaire, revascularisation coronarienne, fibrillation atriale). À noter que 4 % environ des patients ont des antécédents hémorragiques, d’origine gastro-intestinale mais aussi cérébrale. Environ 20 % des patients ont un antécédent TEV, ce qui corrobore les données des études cliniques. Il est intéressant de noter que la plupart de ces événements sont survenus plus d’un an avant l’inclusion dans le registre, ce qui supporte l’idée que la MTEV est une maladie chronique qui comporte un risque de récidive pour la vie entière.   Comment sont-ils traités ?(1)   PREFER in VTE permet aussi d’analyser la nature du traitement prescrit. À l’entrée dans le registre, environ 25 % des patients recevaient un anticoagulant oral direct (AOD), qu’ils soient traités par une thrombose veineuse profonde (TVP) ou une embolie pulmonaire (EP) ou les deux, la plus forte proportion d’utilisation des AOD étant retrouvée en Allemagne, Suisse et Autriche (> 50 %). Les AOD sont davantage prescrits chez les patients jeunes (< 65 ans), de poids plus élevé (≥ 60 kg), sans insuffisance rénale (26 vs 15 % ; 37 vs 7,4 % en France), non diabétiques (26 vs 17,8 %) et dont le risque hémorragique est plus faible (30,3 %, 19,9 % et 16,1 % pour un score HAS-BLED de 0/1, 2 ou ≥ 2 respectivement).   M. D.

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