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Congrès et symposiums

Publié le 06 fév 2013Lecture 2 min

Les liens entre hypertension artérielle et syndrome d’apnées obstructives du sommeil

P. ATTALI, d’après J.-P. BAGUET, Grenoble

Les 32es Journées d'HTA

La prévalence du syndrome d’apnées obstructives du sommeil dans l’hypertension artérielle est très élevée, autour de 50 %, voire 80 % dans l’hypertension artérielle résistante. L’incidence cumulée de survenue d’une hypertension artérielle augmente selon la sévérité du syndrome d’apnées obstructives du sommeil. 

Un effet dose-réponse a été montré entre la sévérité du syndrome d’apnées obstructives du sommeil et le risque d’hypertension artérielle, cette dernière étant le plus souvent nocturne et diastolique. Parmi les patients hypertendus et « non dippers », un tiers sont atteints d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil. Dans l’hypertension artérielle résistante, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est la cause la plus fréquemment retrouvée (64 %) des hypertensions artérielles secondaires. À noter que l’hypertension artérielle masquée, fréquente (30 %) est mieux dépistée par la mesure ambulatoire de la pression artérielle que par l’automesure tensionnelle.  Une réponse tensionnelle favorable avec la ventilation non invasive par pression positive continue a été confirmée, avec une baisse non négligeable de la pression artérielle moyenne des 24 heures.  Ainsi, dans une courte série de patients atteints d’une hypertension artérielle résistante et d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil, l’effet de la ventilation non invasive par pression positive continue a été évalué par mesure ambulatoire de la pression artérielle, après seulement 2 mois : la baisse de la pression artérielle systolique a été de -11 mmHg pour la moyenne des 24 heures, de - 9,6 mmHg pour celle de jour et de -13,7 mmHg pour celle de nuit ; la baisse de la pression artérielle diastolique a été respectivement de -5,7 mmHg, -5,0 mmHg et de -7,9 mmHg.  Par ailleurs, un effet synergique de la ventilation non invasive par pression positive continue avec un médicament antihypertenseur de la classe des bloqueurs du système rénine-angiotensine, le valsartan, a été également observé, avec une baisse de la pression artérielle.  La ventilation non invasive par pression positive continue est particulièrement efficace sur la baisse de la pression artérielle en cas d’hypertension artérielle résistante, de syndrome d’apnées obstructives du sommeil sévère et, ce qui est logique, de bonne observance de la ventilation non invasive par pression positive continue (> 5 h/nuit).   D’après un symposium ResMed 

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